Après deux ans d’éloignement à cause du Covid, je peux enfin serrer mon enfant dans mes bras.
À l’âge de 14 ans, Lucy m’a dit : « Je vais vivre au Japon ». À l’époque, j’y croyais à moitié mais force est de constater que Lulu a poursuivi son idée avec détermination. Un trait de caractère que nous partageons, c’est certain.
Tokyo, Osaka et Kobe
La dernière fois que nous étions ensemble, Lucy partait à l’autre bout du monde réaliser son rêve. Aujourd’hui, Lulu a 20 ans et nous guide à travers Tokyo, Osaka et Kobe dans un japonais impeccable. J’en suis tellement fière. C’est tellement satisfaisant de constater à quel point notre enfant s’épanouit au contact d’une culture si différente de la nôtre.
Visiter le Nakanoshima Museum of Art d’Osaka, découvrir les cafés à thème et la vie nocturne japonaise, flâner autour du sanctuaire Ituka et du quartier chinois à Kobe ou encore me perdre dans les immenses salles d’exposition du musée préfectoral de Hyogo… Les sources d’émerveillement et activités culturelles ne manquent pas, ici.
Je n’ai d’yeux que pour Lucy
Moi, d’ordinaire si tournée vers l’art et la culture, je n’ai d’yeux que pour Lucy. Nos retrouvailles sont une bouffée d’air dans la chaleur humide qui s’installe, l’été, au Japon. Elles me procurent des émotions intenses, que je collectionne comme autant de précieux souvenirs. Notre enfant est un rayon de lumière. Je suis consciente de la chance que j’ai de pouvoir l’étreindre. Je chéris, à l’ombre d’un cerisier, ce moment si intense que je vis à ses côtés.
À l’heure où je vous écris ces quelques lignes, je profite encore des moments précieux avec mon enfant.
Je vous souhaite une belle fin de vacances ! À très bientôt, Joëlle.